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ART7 RECOIT MIRA LOUSSI

Ecole d'arts

Byecole d'arts

Avr 30, 2020

Art 7 : Bonjour Mira

MIRA : Bonjour Barthel

Art 7 : c’est un réel plaisir de vous recevoir dans art7.

MIRA : le plaisir est partagé

Art 7 : brièvement qui est Mira ?

MIRA : Mira est une actrice, pour ceux qui ne savent pas j’ai été mannequin à l’époque, j’ai commencé par-là, en tant que mannequin, j’ai fais quelques défilés. Par la suite quelques publicités et j’ai fais de la musique si bien que c’est un passage que je n’aime pas trop aborder. J’ai fais de la musique avant d’atterrir dans le cinéma.

Art 7 : Et comment a débuté l’aventure avec le cinéma ?

MIRA :j’aimais beaucoup les films, tout ce qui est cinéma, et j’ai eu la chance que le réalisateur ALAIN KODIA puisse me donner ma chance dans sa série télévisée intitulée ‘’STEVIE ET SHEKINA’’ c’était une belle aventure et c’est là que j’ai pris goût et je me suis dit franchement je ne me vois pas faire autre chose. Je me voyais déjà entrain de faire de long métrages, plein de film   et tout; voilà c’est là que tout a commencé.

Art 7 : Et la formation ?

MIRA : je n’ai pas été formée, je suis une autodidacte.

Art 7 : Donc c’est de cette manière que vous avez atterri dans le cinéma ?

MIRA : oui j’ai atterri  comme ça et je me suis adaptée.

Art 7 : Et il n’y a pas eu des pauses forcées ?

MIRA : Pas du tout.

Art 7 : Et ton premier réalisateur, n’était-il pas trop occupé ?

MIRA : Pas du tout, il me disait même que je donne l’impression que j’ai fait ça toute ma vie.

Art 7 : Fini le premier projet, tu te retrouves à Pointe-Noire après tu rencontres Michael GANDOH, parlez-nous de cette rencontre.

MIRA : alors comme j’aime toujours le dire Michael GANDOH est une de mes plus belles rencontres ici à Pointe-Noire, c’est une belle personne. On se rencontre sur le plateau de tournage de DJOLI, il était l’assistant réalisateur et je ne savais pas qu’il était aussi réalisateur à la base, on discute, il me dit qu’il a des projets et qu’il aura besoin de moi certainement et j’ai dis ok. Après un mois je pense, il est revenu vers moi avec le scénario d’Alicia et tout de suite je lui dis ok je vais le lire et je reviens vers toi. Il pensait que j’allais prendre un peu plus de temps, mais quand il m’a remis le script en matinée et en fin de journée je l’appelle pour lui dire que j’ai fini de lire. 

ça m’intéresse c’est un bon scénario je vais participer.

Art 7 :Personnellement quelles sont les difficultés que vous avez rencontré de la préparation à la réalisation de ce film ?

MIRA : La plus grosse difficulté pour moi c’était d’exprimer la douleur surtout les larmes, c’était très difficile déjà de nature je suis une personne très renfermée qui n’exprime pas beaucoup ses sentiments et c’était un moment difficile. Il fallait faire des prières où il faut pleurer, il fallait se concentrer à fond, c’était un moment difficile quand même.

Art 7 : Vous êtes mère d’une fille,Et dans le film ALICIA, vous avez incarné le rôle d’une mère, lorsque vous étiez sur scène a un moment avez-vous imaginé que cet enfant soit le vôtre ?

MIRA : Exactement, je pense que tant qu’on n’a pas vraiment vécu la chose on a un peu du mal a l’exprimer, donc moi je me suis fais aider sur ce côté-là, mon côté de maman,

quand j’ai incarné DIANE je m’imaginais avec un enfant autiste, je me disais mais si ma fille était autiste, cela m’a beaucoup aidé.

Art 7 : Dans le film ALICIA pensez-vous que le réalisateur a atteint son but ?

MIRA : Oui, je pense qu’il a atteint son but, déjà de sensibiliser sur l’autisme et aussi de faire découvrir ce film qui n’a pas encore fini de faire son bout de chemin dans des festivals et autres.

LE CINEMA AU CONGO

Art 7 : Et en ce qui concerne le cinéma au Congo qu’est-ce que vous en pensez ?

MIRA : Les congolais veulent des films, ils sont même prêts à payer pour avoir des films, maintenant c’est à nous de faire des bons films et je pense que le cinéma congolais a encore un bel avenir devant lui et les réalisateurs sont entrain de travailler. Ils bossent dur pour nous donner des films professionnels et de bons films.

Art 7 : : Après ALICIA, vous avez incarné un rôle dans le Film trouble de DAN SCOTT, parlons un peu du casting. Pourquoi vous ?

MIRA : Je pense que pour ce film DAN SCOTT me voulais. Il voulait que ce soit moi qui incarne ce personnage là, on ne se connaissait pas, on n’avait jamais parler. Je reçois un message ;

« salut Mira c’est DAN SCOTT » avant qu’il me le dise je sentais déjà qu’il y avait quelque chose. J’ai répondu « oui salut» et à ce moment ; il me dit j’ai un rôle pour toi, il m’envoie le scénario. Je lis et comme d’habitude je suis très tic au tac, Voilà ça s’est fait très rapidement.

Art 7 : Quelles sont les difficultés rencontrées lors du tournage ?

MIRA : Difficultés lors du tournage, je dirais non , très professionnel surtout que j’étais avec mes amis MIKE ET IMELDA, ça s’est très bien passé.

Art 7 : Et vous avez donné le meilleur de vous ?

MIRA : Oui parce que déjà c’était un personnage différent de ce que j’avais déjà incarné avant. Dans les autres films que j’avais tourné j’étais plutôt la mère, la femme forte et j’avais vraiment aussi envie de passer à autre chose pour montrer que je peux incarner d’autres personnages. Du coup j’ai acceptée et je pense que ça va.  J’ai donné le meilleur de moi même.

Art 7 : Si un réalisateur a besoin de vous, êtes-vous disponible ou faut-il un long contrat avec beaucoup de procédures ?

MIRA : Non. Non, pas du tout c’est comme je le dis à tous les réalisateurs qui m’écrivent, je suis très ouverte, il suffit de m’écrire poliment, m’expliquer  le process , si possible une description du personnage et si c’est quelque chose qui m’intéresse tout de suite je dis ok.

Art 7 : Et là on ne parle pas encore argent ?

MIRA : L’argent, pour moi c’est quelque chose qui passe après, je ne pense pas à cela avant. Et lorsqu’on vient vers moi ces réalisateurs ont toujours tendance à parler argent avec moi .L’argent c’est après, moi je veux d’abord la description du personnage, le scénario si c’est déjà une histoire qui m’intéresse j’accepte .

Art 7 :Parlons projet, avez-vous des projets en cours ?

MIRA : Oui j’ai des projets, déjà il y a TROUBLE qui sera adapté en série et si tout va bien nous ferons les répétitions

dans deux (2) semaines et à part cela il y a le film de MICHAEL GANDOH (la grande bataille) et deux autres réalisateurs m’ont proposé des scenarios,  mais nous sommes encore en pourparlers.

Art 7 :A chaque fois que l’on entendra le nom de MIRA LOUSSI quelle image doit t-on avoir  en tête ?

MIRA : moi-même j’ai du mal à me définir tellement que je peux revêtir plusieurs casquettes à la fois. Je dirais MIRA artiste tout simplement, artiste avec un grand A

Art 7 : Un dernier mot à ceux qui aspirent aux métiers du cinéma.

MIRA : d’abord j’aimerais m’adresser aux consommateurs, j’aimerais que vous souteniez le cinéma congolais en achetant les CD, en allant voir les projections de films et aussi en partageant les publications. Les finances viennent après et je dirais à toutes celles qui veulent se lancer dans le cinéma de ne pas hésiter. C’est vrai que certaines personnes se sont permis de salir ce milieu mais c’est ça reste un bon métier .

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