Le pays des panthères traverse une période de turbulence politique avec le projet de révision de la Constitution lancé par le gouvernement en fin de semaine dernière. Ce projet divise la classe politique car une vingtaine des représentants des partis de l’opposition et de la société civile ont livrés une déclaration commune pour le rejeter.
Au cas où le projet de révision est adopté, l’intérim du président de la République en cas de vacance du pouvoir sera assuré par le président de l’Assemblée nationale, son collègue du Sénat et aussi le ministre de la Défense. C’est surtout ce point qui attise la polémique, mais il y a également l’immunité accordée au président de la République et aux parlementaires même après la cessation de leurs fonctions.
Les leaders de l’opposition et de la société civile ont publié leur déclaration. Ils reconnaissent d’emblée que l’immunité accordé au chef de l’État et aux parlementaires est une garantie qui leur est accordée « pour les protéger pendant l’exercice de leur mandat », mais « l’extension de celle-ci au-delà de cette période est une déviation. Elle cache la crainte de rendre compte des actes délictueux ou criminels (…). Ce qui est inacceptable », déclarent-ils.
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