La COVID-19 a sérieusement frappée une partie de l’économie mondiale, mais pas les cybercriminels. Mais cependant, Elle a au contraire favorisée l’augmentation des attaques sur internet dans la cinquantaine de pays qui a répondu à l’enquête d’Interpol. Et l’organisation met en garde de plus en plus gouvernements et institutions sanitaires sont pris pour cibles.
907 000 spams, 737 incidents causés par des logiciels malveillants et 48 000 liens URL nuisibles, « tous liés au coronavirus ». Voilà le bilan de la période allant de janvier à avril.
Nous avons ces chiffres selon Jürgen Stock, le secrétaire général d’Interpol, parce que les cybercriminels exploitent « la peur et l’incertitude causées par la situation économique et sociale ».
Dans près des deux-tiers des pays ayant participés à l’étude, des malfaiteurs se sont fait passer pour des « gouvernements ou des autorités sanitaires » pour escroquer ou hammeçonner et récupérer des données personnelles.
Image : cleodis