De son vrai nom Sébastien Koné, il voit le jour à Abidjan le 20 janvier 1974. Ce jeune acteur fait ses premiers pas dans le monde du cinéma à travers un casting auquel il participe grâce à un ami cinéaste qui l’avait intéressé. Ayant subi le traumatisme de la guerre de 2001, c’est là qu’il découvre que le cinéma est sa véritable passion. Après quelques apparitions dans plusieurs films ivoiriens, c’est dans la série « les larmes de l’amour » qu’il va connaitre une vraie ascension cinématographique, plein de succès. Notamment dans son interprétation du rôle de jean Gabriel. Un rôle qui lui a collé à la peau et qu’il a bien incarné ; il s’agit d’un homme qui passe son temps à manipuler, dribbler, voire briser les cœurs des femmes.
Bonjour, pouvez-vous nous parlé de vos débuts dans le cinéma ?
J’ai commencé le cinéma le 20 janvier 2007, le jour de mon anniversaire aux environs de 14 h 30, j’ai participé à mon premier casting, à peine arrivé sur les lieux, très en retard en plus, avec une foule pas possible, j’étais donc debout derrière tout le monde et aussitôt le directeur de casting M. S.A leva la tête, et m’appela, il me dit : « toi, viens, imaginez deux petites improvisations » après quoi j’étais retenu.
Le cinéma Est-ce une profession ou simplement une passion pour vous ?
J’ai toujours aimé le cinéma, mutée à Abidjan en 2004 à cause du traumatisme de la guerre de 2001 je ne pouvais plus rester sur Man où je travaillais. Et donc un collègue du nom de B.I qui faisait à la fois le cinéma et le théâtre m’a offert l’opportunité de participé à un fil, j’ai donc appris dans le tas et le reste s’est fait naturellement.
Comment s’est passé votre premier casting au cinéma ?
C’était rapide et simple. Le directeur du casting m’a dit tu viens de gagner le jack pot de la loterie nationale donne-moi ta réaction quand tu l’apprends et pendant cette réaction il me dit tu viens à l’instant de tout perdre je lui ai sortie également la réaction instantanément et il m’a dit c’est bon merci monsieur, nous vous recontacterons.
Parlez-nous du casting de la série « les larmes de l’amour» .
Au cours de ma carrière, j’étais sur un tournage en 2009, si j’ai bonne mémoire, pour le film commandant Pecos qui n’est pas paru finalement. Et là, le jeune cadreur me dit : «chef tu as du talent et je veux travailler avec toi». je
dis ok merci bcp, j’en suis flatter, et effectivement le cadreur du nom de Andy mélo que j’appelle affectueusement papa Andy m’a recontacter plus de 8 ans après. Nous avons fait NATIONAL SECURITY, et j’ai appris beaucoup de cette collaboration. avant nous avons travaillés sur fash, un autre projet presque similaire. C’est ainsi qu’il m’appelle et me dit boss j’ai besoin de toi urgemment, tu peux venir sur un lieu de tournage a abbata, je lui ai dis le père, c’est toi non !? J’arrive Et une fois sur les lieux c’était le tournage des larmes de l’amour, la maman bleu Brigitte m’a vu, elle dit ok on va essayer et c’est parti et le résultat c’est ce que vous avez vu.
Vous avez incarné le rôle de jean Gabriel dans cette série, un homme qui avait pour but de frustré les femmes. Cela a-t-il été facile pour vous d’incarner ce personnage ?
Le rôle était parfait comme tous les rôles d’ailleurs,
je me suis juste laisser guider pas le texte, le metteur en scène et mon naturel. Je n’ai vraiment pas forcé où essayer de vouloir convaincre, mais j’ai donné juste ce que je ressentais parce que je me suis mis dans le personnage simplement.
Que pensez-vous des hommes qui frustrent les femmes ? ou encore des jean Gabriel dans la vraie vie ?
Sincèrement j’ai incarné ce rôle avec plaisir pour leur montrer ce qu’ils font peut-être qu’ils ne s’en rendent pas compte mais ils font plus de mal autour d’eux qu’ils ne le pensent, ils détruisent leur famille et la vie de plusieurs personnes
en même temps.
Ça me met en rogne en fait et beaucoup d’hommes prennent le malin plaisir de le faire à tue-tête c’est devenu comme la mode chez les hommes Africains marié qui ont une situation financière et sociale stable surtout ceux qui ont souffert avec leur femme et ont fini par avoir un petit quelque chose, tu n’imagines pas le traitement qu’il inflige à leur femme à cause des nouvelles aventures, c’est pitoyable et minable.
Quelle est votre plus grand souhait sur le plan cinématographique ?
Mon plus grand souhait, c’est de voir les acteurs ivoiriens vivent décemment de leur métier et cela passe par le professionnalisme donc par la formation adéquate.
A part le cinéma que faites-vous d’autres dans la vie ?
Je suis instituteur de formation mais j’ai fini Conseiller Pédagogique du primaire et du préscolaire dans une direction à Abidjan, je suis autodidacte en informatique, agriculture, je fais également des business en ligne, le e-commerce, du trading de cryptomonnaies, j’ai écris un guide sur comment investir dans les cryptomonnaies accompagné d’un lexique sur les cryptomonnaies. Je suis en un mot auto-entrepreneur.
Que pouvez-vous dire du corona virus qui est venu carrément plonger le secteur culturel dans le chaos total ?
Il faut juste voir et prendre cela positivement, repenser les choses et nous adapter à notre nouvelle situation, avoir l’esprit de créativité pour toujours être productif enfin respectez les consignes barrières pour nous protéger ainsi que les autres et sauver ainsi des vies.
Dans la série les larmes de l’amour il y a également la mère de du feu DJ Arafat. Qu’est-ce que cela vous a-t-il fait en pensant au drame qui lui ait arrivé ?
Je ne pouvais pas croire à la mort de DJ Arafat, j’ai même fais un post ce jour-là pour lui dire que c’est pas le moment mais hélas Dieu en as voulu autrement, que son âme reposé en paix ; mais en réalité un artiste ne meurt jamais. Concernant sa maman, nous nous sommes croisés pour un shooting du film les larmes de l’amour et une fois sur le plateau de tournage mais sans vraiment d’affinité donc mais je compatis et prie Dieu pour qu’il la console.
Et si un jour, le cinéma congolais vous contactait pour un film quelconque. Serez-vous partant pour cette offre ?
Je suis ouvert à toutes offres si les conditions adéquates sont réunies, et je serais ravis d’être au Congo pour un partages d’expériences en tout cas.