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BITSINDOU BARBARRA DORCELLE

Ecole d'arts

Byecole d'arts

Juil 10, 2023

Parlez-nous de vos débuts dans la musique.

J’ai commencé à chanter très tôt, à 4 ans, je faisais déjà du Tina Turner, mais c’est à 10 ans que j’ai commencé à exploiter ce don en créant avec mes deux frères aînés le groupe B family.
Ensuite, j’ai intégré le groupe 100 noirs aux côtés des artistes king flevo, Nestelia forest…
En 2012, je me suis lancé en solo, ensuite, j’ai participé au concours primusik .
Je peux dire que j’ai connu des hauts et des bas à mes débuts comme je le dis dans mon titre « shine », mais je suis là !

Lors de vos débuts, quelles sont les personnes qui vous ont inspirée ou encore motivée ?

J’ai eu une influence musicale de beaucoup d’artistes, je peux citer Pierrette Adams, Zao, Rihanna, Charlotte dipanda, Beyoncé, Whitney Houston, Adèle, ils sont tellement nombreux, j’écoute beaucoup de musique, même la musique de la république coréenne.
J’ai souvent été motivé par mon équipe en particulier deux personnes qui ne cessent de me pousser vers le haut.

À l’heure où la majorité des jeunes s’intéresse aux styles comme : rap, RnB, afrobeat, quel regard portez-vous sur la rumba ?

Personnellement, je pense la rumba est un style riche, très riche que d’autres style, je me sens très à l’aise dans la rumba, mais je ne dirai pas que je m’enferme dans un seul style, je suis polyvalente et le projet sur lequel je travaille est riche en diversité, vous aurez le temps de le découvrir.
Parlez-nous de vos projets futurs.
Je suis focus sur la sortie de mon album intitulé Phoenix, c’est un projet qui me tient à coeur, moi et mon équipe, nous y travaillons dur pour le matérialiser.

L’album Phoenix, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Avec un choix de titre très symbolique, je viens avec beaucoup de détermination et comme on dit, « le Phoenix renaît toujours de ses cendres ». L’album Phoenix aura la particularité d’être un album ouvert, sur lequel je montrerai plusieurs facettes de moi, je me dévoilerai un peu plus.
Quelques collaborations ont déjà été enregistrées et d’autres arrivent.
le nombre de titres vous sera dévoilé, mais pour le moment, nous avons beaucoup de titres et nous devons faire des choix.

Que pensez-vous de la musique au Congo Brazzaville ?

Par rapport à la décennie passée, je crois qu’il y a de l’évolution surtout avec l’arrivée des réseaux sociaux, mais nous devons travailler encore plus, nous ne sommes qu’à mi-chemin et aussi l’État doit davantage s’impliquer afin de redorer notre blason à l’international. En gros, ça va, il y a de l’amélioration.

Quel regard faites-vous sur la femme congolaise ?

Une question d’or, elle est intelligente, bosseuse et mérite
d’occuper la meilleure place, mais sans vouloir jouer les
rabat-joie, je pense que la femme congolaise doit s’impliquer
davantage.
Mais je déplore la dépravation des moeurs que nous faisons,
surtout nos jeunes soeurs, je pense qu’il faut que l’on
organise des séminaires de prise de conscience et de
partage de connaissances afin de redonner et de montrer
à la femme congolaise sa vraie valeur.
Néanmoins, nous, les femmes, nous comprenons que
pour briller, il faut plus de travail et moins de distraction.
Et je pense aussi, que les femmes doivent se battre pour
leur droit.

Un mot aux amoureux de la musique ?

Continuer à écouter, mais surtout à acheter les oeuvres
des artistes, cela nous permettra de vous offrir des meilleures
oeuvres musicales. J’en profite aussi pour dire un
mot à toutes celles qui souhaitent faire de musique. Croyez
en vous, travailler dur, car la musique demande rigueur
travail et détermination.
Et encore demander aux opérateurs de télécommunications
de notre pays de reverser des royalties aux créateurs
de contenus que nous sommes, car, pas de contenus, pas
d’achats de la data.

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