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GRAND MAITRE LOYENGUE

Ecole d'arts

Byecole d'arts

Juil 27, 2021

artiste musicien, auteur compositeur, évoque ses débuts et le secret de
sa réussite dans la musique.

Grand maître loyengue parlez-nous de vos débuts dans la musique

j’ai commencé en 1996 sur à Pointe-Noire, puis j’ai fait une pause en 2005 pour des raisons familiales, ensuite j’ai repris en 2015 jusqu’à présent.

généralement quand interroge les fans sur votre musique, le titre « EKOTITE » revient fréquemment, parlez- nous de cette chanson.

GML : c’est une fierté qu’ils aient choisis un titre plus récent, j’aime beaucoup cette chanson c’est un featuring avec un artiste de la RDC « GAZ FABILOUSS »

à côté de la chanson « EKOTITE », on entend aussi la chanson « 3 5 7 » c’est quoi l’histoire de celle-ci ?

En fait, j’ai voulu faire un titre polémique, et je l’ai réalisé. Ce qui a fait grand bruit à Brazzaville. Bien que le titre préféré des fans reste « EKOTITE », moi mon titre phare c’est plutôt « 3 5 7 ». Voilà pour la petite l’histoire.

Que pouvez-vous nous dire de cet opus « BOSS » ?

Je m’adresse à tous les artistes musiciens, qui s’improvisent « Boss ». Les gens devraient comprendre que la musique c’est un travail. Ça m’étonne de voir les artistes qui n’ont pas encore de clips ou autres se définir comme « Boss ».

Dans « BOSS » vous ne parlez pas de vous ?

non, s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas me reprocher, c’est de s’être auto proclamé « boss de la musique congolaise ». Car ce que je dis pour les autres est aussi valable pour moi. Le jour où je vivrais pleinement de la musique je dirais que j’ai réussi.

Il est évident aujourd’hui que les médias contribuent énormément à la promotion de la musique, un peu partout dans le monde. Mais qu’en est-il des médias locaux ?

il y a un grand problème, car on constate que les médias locaux font payés les artistes tandis que dans les chaînes internationales comme CDIRECT on ne paie pas. C’est la politique de leur chaîne et je la respecte.

vous êtes habillé en chef 2 GMNG, est-ce une manière pour vous d’encourager les jeunes entrepreneurs locaux ?

c’est une marque locale qui a pris contact avec moi, m’a présenté ses produits, j’ai adhéré afin de les encourager.

Puisque vous encouragez volontiers les entrepreneurs locaux, la production musicale çà vous tente ?

Naturellement ! Mais j’avais mon propre label « loyengue musique », j’ai produit des musiciens tels que Luda pop, Jojo fly… je suis allé trop vite en besogne et j’ai fermé le label.

Si le label n’a pas marché, peut-être que le management vous irait plutôt, non ?

non, pas du tout, parce que ça prend trop de temps car je ne peux pas gérer ma carrière et celle d’un autre. Le management est difficile.

vous avez participé au FESPAM 2015 et vous avez remporté le prix AWARDS 2015 au bit street. Que pensez-vous de la crise sanitaire qui empêche les artistes de prester ?

nous devons respecter la loi

êtes-vous inquiet ?

oui, je suis inquiet pour les familles, les personnes âgés, ma famille, car j’ai mon fils en France, dans ce pays où il y a parfois 50.000 cas de COVID-19. Donc heuu…

Qu’est-ce que vous reprochez aux rappeurs du pays ?

le manque de sérieux, d’unité, d’organisation, de maturation

Et les featuring ça vous tente un jour ?

oui et non, Le plus important ce n’est pas de faire les featuring mais qu’il y ait un feeling couplé à l’affinité.

En tant que Doyen, que pouvez-vous dire aux jeunes rappeurs qui veulent se lancer dans le Showbiz?

il faut persé vérer, il y a la place pour tout le monde, il ne faut pas jalouser l’autre

un mot à tous ceux qui aiment votre musique?

Merci à tous ceux qui me soutiennent et ceux qui ne me soutiennent pas, mais pensez à consommer local.

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